"Free classical guitars" is a compilation which features European guitarists who are free improvisers. The simple and single rule given to the 8 musicians was: "You can do what you want but you must do it on a nylon string guitar". The 12 tracks give a complete overview of what can be achieved with a classical guitar. From distorted sounds to smooth touch, from silence to an avalanche of notes, each musician invites us to share his vision. To help the listener, each musician wrote a few introduction notes to explain his work.

Artist: Olaf Rupp, Pascal Marzan, Roger Smith, Nicolas Desmarchelier, Sébastien Biset, Mikaele Pellegrino, Grégory Duby, Chris Iemulo

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Track's description written by the musician himself:

Chris Iemulo (Italy)- spurt and twister (38,7°)
“La velocità […] è piacevolissima per sé sola, cioè per la vivacità, l’energia, la forza, la vita di tal sensazione. Essa desta realmente una quasi idea dell’infinito, sublima l’anima, la fortifica […] ” (Giacomo Leopardi, Zibaldone)

Jean DL (Belgian) – sans titre
Tout parait calme comme sur un champs de mines... ok tout va bien... je me promène, tout parait calme... ma tête commence à tourner... les tensions me perce le cerveaux comme des migraines violentes... la fatalité est imminente...

Mikaele Pellegrino (Italy) - 1. Wet paper and unlaced shoes
Mikaele Pellegrino (Italy) - 2. Oh mann...Linda
My music get inspiration from something else than my though.

Olaf Rupp(German) – Coagulations
Well, it seems to be necessary to mention that this is recorded directly to disk, no electronic effects and no overdubs just guitar and two microphones. It is a free flow, not meant to be a composition, although it very often turns out to be one later. But this happens in our minds, not in the sounds. They are just free falling grains of sound. Slower than it seems at first glance.

Pascal Marzan (French)– sans titre
Cette improvisation se décompose en deux parties.
La première partie, 'éclats, grondements, dislocations, rebonds' est agressive, nerveuse et réalisée à l'aide d'un cutter. Elle est vécue comme exorcisme de ma violence et de ma colère contre différentes situations politiques écœurantes, le conformisme du monde de l'art et de la musique éclatée en chapelles et conventions et de sa soumission aux institutions, notamment en France. En parallèle à l'effondrement prémédité de ce monde; je me suis souvenu de la puissance de Moussorgsky et de sa musique.
La deuxième partie "Invocation et présence", vers 4'10 cherche l'apaisement et est jouée en invocation et hommage à Moussorgsky.
Enfin, une coda brève grinçante et incisive, mordante nous sort de l'apaisement et nous rappelle la violence des émotions de la première partie. Cette fin surgit comme un spectre, une menace.

Roger Smith (English) - D lite
It is entitled 'D lite'. It is a piece deliberately avoiding use of the 4th string as it is very difficult to obtain strings (for improvising Spanish guitarists) and as this one is perfect has to be treasured accordingly. If only Paganini had taken more care he might not have got in such a pickle.

Sebastien Biset (Belgian) - Pagan love
La guitare est emmenée au gré des déplacements. Elle les éprouve. La mobilité permet aussi et surtout l'usage, ici et là, d'accessoires sonores variés (mélodica, harmonica, flute, éléments percussifs, bol chantant, etc.). Détourner la guitare, la faire taire, l'effleurer et la faire crier, aux excès, avec toujours une prise en compte du contexte et des éléments environnants. Quoi qu’on attende d’elle, la musique n’est pas déliée d’une situation, d’une concrétude, elle n’est jamais totalement autonome. À croire que la seule chance pour la musique d’être perçue sans trahison, à l’heure où nous avons dépassé la simple trahison des images pour une trahison des perceptions, est d’être vécue ou comprise en tant que situation, autrement dit elle doit être contextualisée pour s’incarner véritablement. Pagan love est une suite de fragments d'improvisations autour de la guitare classique, en situations.

Nicolas Desmarchelier (French)– Trace
Il y a quelques temps je participais à un stage de prise de son. Un des exercices pratiques consistait à s'enregistrer. Je plaçais donc mes micros avec soin avant d'envoyer le son. Je n'avais pas alors l'idée d'un disque, juste le désir de réaliser une prise de son correcte. Le résultat fut une musique totalement désintéressée. C'est à dire, motivée par le seul et pur plaisir de jouer dans l'instant, sans volonté de « bien faire ». Je vous la livre telle quelle, sans ajustement ni montage.

Grégory Duby (Belgian) – Troisième danse
C'était durant une longue nuit, une journée sans ciel et une éternité.